LES CINQ BLESSURES ÉMOTIONNELLES : MIROIR DE NOTRE VIE INTÉRIEURE
- Jean-Didier Rosi
- 14 août
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 août

« Tant que vous n’aurez pas rendu conscient l’inconscient, il dirigera votre vie et vous appellerez cela le destin. » (Carl Gustav JUNG)
Dans notre vie quotidienne, il nous arrive parfois de réagir de manière excessive, de répéter les mêmes scénarios relationnels ou de ressentir un mal-être sans pouvoir l’expliquer. Et si tout cela avait une origine plus profonde ? Une mémoire émotionnelle ancienne, enfouie, mais bien vivante.
Qu’est-ce qu’une blessure émotionnelle ?
Les blessures émotionnelles sont des marques laissées par des expériences douloureuses, généralement vécues dans l’enfance. Ces blessures ne sont pas toujours conscientes, mais elles influencent notre comportement, nos relations et notre estime de nous-même.
Lise Bourbeau, auteure et conférencière en développement personnel, en a identifié cinq principales :
la blessure de rejet,
la blessure d’abandon,
la blessure d’humiliation,
la blessure de trahison,
la blessure d’injustice.
Ces blessures émotionnelles s’accompagnent souvent d’un ''masque'' que l’on porte inconsciemment pour se protéger de la souffrance. Mais à long terme, ce masque devient un piège. Il nous éloigne de qui nous sommes réellement, et brouille notre lien aux autres.
Blessure de rejet : « Je ne suis pas le bienvenu »
👉 Comportements fréquents : fuite, perfectionnisme, difficulté à se sentir légitime, tendance à s’effacer.
Le rejet est sans doute la blessure la plus intime. Elle naît souvent très tôt, parfois même avant la naissance, quand l’enfant perçoit qu’il n’est pas désiré ou qu’il dérange. Adulte, il devient très exigeant envers lui-même, n’ose pas prendre sa place, et a peur d’être jugé.
Cette blessure se cache souvent derrière une apparente discrétion… mais elle peut empêcher d’avancer, d’entreprendre, ou même d’aimer pleinement.
Blessure d’abandon : « Je ne compte pas »
👉 Comportements fréquents : dépendance affective, peur de la solitude, attachement excessif, besoin de réassurance.
L’abandon survient quand l’enfant se sent émotionnellement seul, non soutenu, ou pas assez entouré. Cette blessure crée un grand vide intérieur que l’adulte tente de combler à tout prix dans ses relations. Il peut devenir dépendant affectif, s’oublier, ou vivre dans la peur constante d’être quitté. Ce schéma relationnel, souvent invisible au départ, finit par peser lourd dans la vie quotidienne.
Blessure d’humiliation : « Je suis indigne »
👉 Comportements fréquents : culpabilité, auto-sabotage, besoin d’être utile, difficulté à poser des limites.
La blessure d’humiliation apparaît quand un enfant est rabaissé, moqué, ou contrôlé de façon excessive (propreté, corps, alimentation, sexualité…). Adulte, il ressent facilement de la honte, n’ose pas exprimer ses besoins, et donne sans compter pour se sentir accepté. Mais derrière cette générosité apparente se cache parfois une profonde mésestime de soi, qui mine les relations et la confiance.
Blessure de trahison : « Je ne peux faire confiance à personne »
👉 Comportements fréquents : contrôle, colère, suspicion, méfiance dans le couple ou au travail.
Cette blessure naît souvent d’une figure d'autorité instable ou incohérent, qui a rompu des promesses ou trahi la confiance de l’enfant. Une fois adulte, la personne blessée devient hypervigilante et cherche à tout contrôler pour ne plus être trahie. Les relations deviennent alors source de stress. Il est difficile de déléguer, de se détendre, ou de faire confiance. Même dans l’intimité, la méfiance domine.
Blessure d’injustice : « Je dois être parfait pour mériter l’amour »
👉 Comportements fréquents : rigidité, perfectionnisme, refus de l’échec, contrôle émotionnel.
L’injustice naît souvent dans un environnement où l’amour est conditionné aux résultats. On valorise les performances, pas l’être. Adulte, cette personne se coupe de ses émotions, s’efforce de tout faire parfaitement… quitte à se nier totalement. Cela peut donner l’image d’une grande force extérieure… mais à l’intérieur, le cœur est gelé.
Pourquoi parler de ces blessures ?
Parce qu’elles influencent silencieusement notre vie quotidienne : notre rapport au couple, au travail, à l’amitié, à la réussite ou à l’échec. Ces blessures nous poussent parfois à répéter les mêmes scénarios, à entrer dans des relations déséquilibrées, ou à saboter nos projets. Elles peuvent être à l’origine :
d’une dépendance affective,
de relations toxiques,
d’un burnout émotionnel,
de comportements d’auto-sabotage,
ou d’un mal-être diffus, difficile à nommer.
Identifier sa ou ses blessures ne résout pas tout, bien sûr. Mais cela permet d’éclairer ses schémas et de commencer un travail intérieur libérateur.
Peut-on guérir de ses blessures émotionnelles ?
Oui il est tout-à-fait possible de "guérir" des blessures émotionnelles. Cependant, il s'agit le plus souvent d'un travail de longue haleine qui implique un accompagnement professionnel car elles sont souvent trop bien camouflées derrière nos mécanismes de défense pour que nous puissions les voir sans aide. Et il est parfois difficile d’y toucher sans raviver la douleur… ou sans se juger encore plus.
C’est pourquoi un accompagnement thérapeutique, dans un cadre sécurisant et respectueux, est souvent le meilleur moyen de se rencontrer vraiment.
Chez Thér’Happy Mons, j’accompagne les adultes dans cette exploration, avec bienveillance, dans le respect de votre rythme, à l’aide d’outils adaptés comme :
l’hypnose thérapeutique pour accéder aux racines inconscientes,
la PNL pour déprogrammer les schémas limitants,
la psychothérapie pour libérer les émotions bloquées,
ou encore des approches centrées sur l’enfant intérieur.
Ce que vous pouvez attendre d’une thérapie orientée sur les blessures émotionnelles
👉 Une meilleure compréhension de vos réactions
👉 La capacité à sortir des schémas répétitifs
👉 Le soulagement de certains troubles psychosomatiques
👉 Une réconciliation avec votre histoire personnelle
👉 Une relation plus douce à vous-même… et aux autres
Mais surtout : un apaisement profond. Pas instantané. Pas magique. Mais réel.
Et si c’était le bon moment pour vous ?
Il n’y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" blessure. Il n’y a que des parts blessées qui cherchent à guérir. Et parfois, il suffit d’un premier pas : celui de demander de l’aide, de sortir du silence intérieur, d’oser se faire accompagner. Si cet article a résonné en vous… peut-être que ce moment est venu.
Prendre rendez-vous
Je vous accueille à Mons, dans un cadre apaisant, pour un accompagnement respectueux, centré sur vous. Les consultations sont également possibles en visio.
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