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Les grandes peurs ancestrales : La peur de l'inconnu

Dernière mise à jour : 11 nov.

Sous-sol volumineux vide dans la pénombre
Sous-sol volumineux vide dans la pénombre

Quand l’esprit s’invente des monstres là où la vie veut simplement nous surprendre


Il y a, au fond de chacun de nous, une petite sentinelle qui déteste les zones floues. Elle aime savoir., anticiper, prévoir. Et lorsque l’horizon se voile, elle s’agite, elle tape du pied, allume tous les radars et murmure : « ATTENTION DANGER ! »


C’est elle, la peur de l’inconnu — une compagne ancienne, née du besoin vital de survie de nos ancêtres d'avant homo sapiens. Mais aujourd’hui, ce qui menaçait jadis nos vies ne met plus en péril que… nos certitudes.


🧬 Une peur de l'inconnu inscrite dans nos gènes


Pendant des millénaires, ne pas savoir signifiait risquer sa vie. L’inconnu pouvait cacher un animal féroce, une tribu ennemie, une famine ou au contraire une inondation mortelles des terres de vie et de chasse. Alors notre cerveau a appris à redouter tout ce qu’il ne pouvait pas prédire. Il a confondu « incertain » et « dangereux ». Et nous portons encore cette empreinte biologique : mieux vaut un mal connu qu’un possible meilleur que l’on ne maîtrise pas.


Le paradoxe, c’est que ce réflexe de survie nous empêche souvent… de vivre vraiment.


🧠 Quand le cerveau panique face à l’imprévisible


L’inconnu active une petite zone en forme d’amande logée dans notre cerveau émotionnel : l’amygdale.


Son rôle ? Scanner en permanence notre environnement à la recherche de danger. Dès qu’une situation échappe à nos repères — même sans menace réelle — l’amygdale s’affole. Elle déclenche alors la cascade hormonale du stress : cortisol, adrénaline, accélération du rythme cardiaque, contraction musculaire,...

    Coupe du cerveau identifiant l'amygdale
Coupe du cerveau identifiant l'amygdale

Dans le même temps, le cortex préfrontal, siège de la raison et de la planification, tente de "calmer le jeu" mais l’amygdale agit plus vite et court-circuite la réflexion. C’est pourquoi, face à une nouveauté, nous ressentons d’abord un malaise instinctif avant même d’avoir le temps d’y penser.


En d’autres mots : la peur de l’inconnu n’est pas une faiblesse. C’est une réaction biologique normale, héritée de nos ancêtres qui devaient anticiper pour survivre. Seulement voilà : notre cerveau et nos instincts n’évoluent pas aussi vite que nos conditions de vie.


🔒 Quand l’inconnu devient prison dorée


Combien d’occasions laissons-nous filer sous prétexte que « ce n’est pas le bon moment » ? Combien de portes refermons-nous avant même d'essayer de les ouvrir ?


Nous préférons l’inconfort familier à la liberté incertaine. Nous favorisons le plus souvent notre zone de confort plutôt que d'avancer vers un avenir indéterminé. Nous appelons ça prudence, raison ou encore maturité mais bien souvent, ce n’est que la peur de l'inconnu déguisée en sagesse. Et cette peur a mille visages :

  • elle nous retient d’aimer à nouveau,

  • elle nous fait rester dans un travail étouffant,

  • elle nous empêche d’écouter notre intuition,

  • elle nous pousse à tout contrôler pour ne jamais être pris(e) au dépourvu.


🧩 Une peur universelle, nourrie par le besoin de contrôle


Derrière cette peur se cache souvent le besoin viscéral de maîtriser le monde qui nous entoure. Le contrôle rassure : il donne l’illusion de sécurité, d’identité, de stabilité. Dans une société où tout va de plus en plus vite, où les repères changent sans cesse, beaucoup d’entre nous s’accrochent à ce qu’ils connaissent, même si cela ne leur convient plus.


La peur de l’inconnu n’est alors pas tant une peur du danger… qu’une peur de perdre le contrôle, de ne plus savoir qui on est, où on va, ni comment agir.

C’est aussi une peur culturelle : certaines éducations valorisent la prudence, la rationalité, la conformité et la "normalité". On nous apprend à “ne pas faire d’erreurs”. On ne nous apprend pas à explorer.


Résultat : nous grandissons souvent dans une logique de sécurité plus que de curiosité.


🔄 Peur de l’inconnu, peur du changement : les deux faces d’une même médaille


La peur du changement est, en réalité, une déclinaison moderne de la peur de l’inconnu. Ce que notre cerveau redoute, ce n’est pas le changement lui-même — c’est l’incertitude qu’il apporte.


Le changement remet en question nos repères, nos habitudes, nos rôles... Il crée un vide entre l’ancien et le nouveau, un espace d’indétermination que l’esprit n’aime pas. Pourtant, c’est précisément dans ce vide que naît la transformation.

Chaque mue, qu’elle soit personnelle, professionnelle ou affective, nous oblige à accepter une part d’imprévisible. C’est un saut sans garantie… mais c’est aussi l’unique porte vers l’évolution.


🌱 L’inconnu, pourtant, est le berceau du possible


"Les espèces qui survivent ne sont ni les plus fortes ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux au changement"

Statue en pied de Charles DARWIN (1809-1882)
Charles DARWIN (1809-1882)

Rien de neuf ne peut naître dans le connu ! Aucune renaissance, aucune découverte, aucune guérison ne se produit sans un pas hors du cercle rassurant. Chaque transformation personnelle commence là : sur le seuil.


Ce moment où l’ancien vacille et où le nouveau n’a pas encore pris forme, c’est un passage initiatique, un entre-deux fertile, que l’on traverse non pas en cherchant à tout comprendre, mais en acceptant de ne pas savoir.



🌙 Apprivoiser l’inconnu


Alors, comment faire quand la peur surgit ?


Commence par l’accueillir, au lieu de la fuir. Respirez, observez-la, donnez-lui une forme. Demandez-lui : « De quoi cherches-tu à me protéger ? » Souvent, elle ne veut pas nous freiner ; elle veut simplement être rassurée.

Puis, avancez... Un petit pas suffit pour commencer. Pas besoin de tout changer — un geste, un mot, une action différente suffisent à montrer à votre cerveau que l’inconnu n’est pas l’ennemi. Il est juste le territoire de la vie qui continue.


🌈 En conclusion


L’inconnu, c’est comme la mer vue depuis la rive : elle semble immense, menaçante parfois, mais c’est elle qui relie les continents. Rester sur le sable paraît plus sûr, mais c’est dans les eaux incertaines que l’on découvre de nouveaux horizons. Peut-être que la vie, en vous poussant vers l’inconnu, ne cherche pas à vous perdre… mais à vous élargir.


Et si, au lieu de craindre ce que vous ne connaissez pas encore, vous choisissiez de lui faire confiance ? Parce qu’au bout du compte, c’est souvent derrière la peur de l’inconnu… que commence la plus belle des rencontres : celle avec soi-même.


🌿 Besoin d’aide pour apprivoiser l’inconnu ?


Si cette peur vous freine, vous épuise ou vous empêche d’avancer, il existe des accompagnements pour vous aider à la transformer. Chez Thér’Happy Mons, nous travaillons ensemble à apaiser les peurs inconscientes, à restaurer la confiance intérieure et à réapprendre à dire “oui” à la vie.


📩 Prenez contact dès aujourd’hui pour un premier échange ou une séance d’accompagnement personnalisée.👉 www.therhappy-mons.be


Jean-Didier Rosi

Coach - Thérapeute


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